La politique de réduction des coûts a finit par porter ses fruits. En effet, la compagnie finira l'année avec une perte d'exploitation s'élevant à 1.67 millions d'euros. Cette perte aurait pu être réduite s'il n'y avait pas eu le mouvement de grève du mois d'août et qui a couté au total à la compagnie, 1.35 millions d'euros. D'autre part, la direction avait "taillé" dans les effectifs en réduisant la masse salariale de 10% avec des départs volontaires à la clef et en vendant un airbus A340.
La compagnie Polynésienne compte désormais 4 A340 contre 5 précédemment. Mais la réduction des coûts notamment au niveau carburant devra passer un jour ou l'autre par le remplacement des A340 qui sont peu économes en carburant. Cette dernière réflexion n'est pas à l'ordre du jour car la compagnie doit d'abord se désendetter et se montrer très prudente sur l'avenir pour 2013.
En effet, la chute du tourisme Polynésien conditionnée à la crise qui sévit en Europe a un impact sur l'activité d'Air Tahiti en Europe et en France en particulier. Les dirigeants d'Air Tahiti regardent maintenant sur leur zone géographique où la situation économique est meilleure. Les regards se tournent donc vers l'Asie, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis qui sont des zones avec lesquelles la Polynésie travaillent de plus en plus dans le domaine touristique.
Cependant, le tourisme Polynésien est en crise à cause de la crise mondiale mais aussi par les prix parfois exorbitants exercés lorsque vous êtes touristes. Air Tahiti en est bien conscient et adapte aussi sa stratégie en fonction de ce paramètre en étant prudent sur leur développement.