La compagnie aérienne, Alitalia, est fortement endettée avec une dette de 1.1 milliard d'euros. Le groupe Air France - Klm qui détient 25% de la compagnie Italienne hésite à se désengager.
Cependant, il semblerait que la direction d'Air France - KLM puisse se porter acquéreur de 49% d'Alitalia en mettant 150 millions d'euros sur la table. Pour que l'opération puisse se faire, il faudrait que les banques suivent à hauteur de 200 millions sans compter la contributions d'autres investisseurs volontaires.
La question est de savoir si oui, cela vaut la peine de sauver Alitalia? En effet, le gouvernement Italien ne souhaite pas voir la compagnie historique disparaitre. Seulement voilà, le marché interne est plombé par les compagnies à bas-coûts et les compagnies du Golfe ont pu arriver en force face à une entreprise en difficulté et n'ayant plus de poids suffisant pour son marché domestique ou international.
L'avenir d'Alitalia parait compliqué et selon une étude réalisée pour le compte de l'Association internationale du transport aérien (IATA), et intitulée « Vision 2050 » souligne, qu'à cet horizon, les actuels majors du transport aérien risquent d'être supplantés par de nouveaux entrants, en provenance de Chine, d'Inde, du Brésil, de Russie ou du Mexique.
Certains experts alertent sur le danger de disparition pesant sur Air France-KLM, Lufthansa et IAG. Les acteurs européens se rapprocheraient dans un mouvement défensif et ne seraient plus que deux ou trois grands groupes.