La compagnie Hongroise, Malev, a déposé le bilan le 3 février 2011 faute de liquidités.
Selon le patron de Malev, Lazlo Berenyi : En raison de la décision de l'Union européenne, le gouvernement hongrois ne peut plus injecter d'argent dans la compagnie, et comme nous n'avons pas d'autre partenaire tangible disponible, les activités de Malev sont devenues impossibles à cause du manque de liquidités".
L'Etat Hongrois avait re-nationalisé l'entreprise en février 2010 alors qu'elle était en déficit. La Commission Européenne à la Concurrence a sanctionné l'Etat Hongrois pour aide illégale. Une aide de 126 millions d'euros aurait permis de maintenir à flot la compagnie qui affiche pour l'année 2011, 85 millions euros de perte.
L'augmentation du cours du carburant aura eu raison de la compagnie qui disparait au bout de 66 ans d'existence. Elle employait 2600 personnes et assurait 40% du trafic de l'aéroport de Budapest.
Le grand gagnant dans cette histoire est Ryanair. En effet, la compagnie low-cost Irlandaise a de son côté annoncé le même jour de la cessation d'activité de Malev, 26 nouvelles lignes au départ de Budapest. La société Irlandaise mise sur le retrait de Malev pour transporter jusqu'à deux millions de passagers chaque année.
Ryanair, qui avait déjà annoncé le mois dernier son intention de desservir cinq lignes au départ de Budapest, porte donc ce chiffre à 31. La plupart des lignes seront opérationnelles d'ici au mois d'avril, a dit le groupe dans un communiqué.