Selon la FNAM (Fédération Nationale de l'Aviation Marchande), le secteur aérien en France a perdu 11 000 emplois entre 2012 et 2017.
En cause, la concurrence des compagnies low-cost et des compagnies du Golfe qui pour ces dernières ont eu plus de créneaux horaires sur les aéroports sur cette période.
Mais la Fédération prévient que la situation risque de tourner au désastre social dans le secteur aérien Français et anticipe une perte de 16 000 emplois d'ici 2022.
La Fnam chiffre à 500 millions d'euros le gain qu'entraînerait une réduction de 50% des charges sociales sur le personnel navigant des compagnies françaises grâce à la diminution des emplois détruits en France.
La situation est insupportable car le patron de Corsair International, M de Izaguirre a déclaré : "On ne demande pas le protectionnisme et on ne demande pas non plus l'assistanat. On n'est pas dans une logique de vouloir survivre, on veut se développer dans une logique de croissance et de créations d'emplois".
Le patron d'Air France, M Janaillac, tire aussi la sonnette d'alarme et parle d'une fiscalité et des charges pesant sur les compagnies aériennes Françaises. En effet en 15 ans, la fiscalité et les charges ont augmenté de 123%!
Si rien n'est fait, le ciel aérien Français risque de s'assombrir avec une perte de 17 points de parts de marché entre 2000 et 2017 passant de 60% à 43% et pourrait tomber à 35% en 2022.